C’est mon boulot. D’emplois divers à fromager (France info)

Tout l’été dans « C’est mon boulot » on s’intéresse à ceux qui ont changé de métier, changé de vie. Mardi, Fabrice Gepner, qui a tourné le dos à la vie de bureau pour devenir fromager.

Fabrice a traversé ses études et les premières années de sa carrière en rêvant, à côté de la plaque. Voyage en absurdie, dans le monde des start-up. Complètement perdu, frappé de plein fouet par le syndrome de l’imposteur, il prend une décision radicale : partir travailler dans des fermes. Dont une qui produit du fromage de chèvre : « C’était une expérience des plus heureuses de ma vie. Ça m’a sauvé. »

Le virus du fromage a frappé. Bientôt, Fabrice va suivre une formation d’un an pour devenir crémier fromager. Enfin quelque chose qui a du sens. Puis c’est une année d’apprentissage. La réalité du métier : « Je me suis rendu compte que c’était un métier dur. Il fallait se lever tôt. Ce sont des caves relativement froides et humides. Je devais chaque semaine descendre une tonne de fromages de la rue jusqu’à prendre un escalier en colimaçon, passer un couloir dans une cave et les ranger »

Un musée du fromage ?

Du coup Fabrice ne sera pas fromager dans une boutique. On lui propose d’animer des dégustations, en anglais, pour des touristes. Une idée qui se révèle un bon filon, et un moyen de travailler différemment. Il crée son entreprise, le « Cheese geek », et envisage déjà de recruter. Fabrice Gepner a un autre rêve : « Mon Graal, ce serait d’avoir un musée du fromage, toujours dans l’idée d’éduquer autour de ce produit. »

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